SPEFF « Le château de La Bourbansais, fleuron touristique de Bretagne, bientôt victime des éoliennes ? »

Fin octobre, la SPEFF (Société pour la Protection des Paysages et de l’Esthétique de la France) publiait un article évoquant la co-visibilité des éoliennes (en projet) et du Monument Historique « le Château de la Bourbansais ».

Vous trouverez l’article complet à l’adresse suivante: http://www.sppef.fr/2018/09/29/le-chateau-de-la-bourbansais-fleuron-touristique-de-bretagne-bientot-victime-des-eoliennes/

Le passage suivant est particulièrement intéressant:

« Le château, qui fait l’objet d’un entretien régulier et d’importantes restaurations depuis plus de 15 ans, sous le contrôle de la DRAC et d’Architectes en Chef des Monuments Historiques, est dans un état d’entretien remarquable et notable dans la Région. A ce titre, ses propriétaires privés participent à hauteur de 40% à tous les travaux, qui bénéficient soulignons-le, au titre de son classement, de 60% de subventions (Etat : 40% et région Bretagne : 20%). Différentes collectivités ont ainsi investi plus d’1,5 M€ (et 500 K€ par le propriétaire) depuis plus de 10 ans, principalement pour maintenir ses toitures ; il serait pour le moins étonnant que tant d’argent ait été investi pour la préservation d’un monument dont l’environnement serait dégradé par un projet éolien situé à seulement 1,7 km du château et 1,3 km de la lisière de son parc… »

Que l’on soit pour ou contre l’éolien, pourquoi, d’un côté, dépenser de l’argent public pour entretenir un Monument Historique et accepter de le dénaturer de l’autre ?
C’est entre autre pourquoi l’association revendique depuis longtemps « Les éoliennes ? Pourquoi pas. Dans cet environnement ? Sûrement pas !« 

La comparaison  des photomontages présentés dans le dossier du promoteur aux photomontages réalisés avec un huissier et un ballon-sonde est aussi très intéressant.
Le choix des présentations fournies par le promoteur démontre clairement qu’ils ont choisi de minimiser l’impact pour tromper l’avis des citoyens et des élus qui s’exprimeront lors de l’enquête publique.
A partir du moment où l’analyse de chacun est basée sur des éléments fiables, que l’avis de chacun diverge est « normal ».
Par contre, que les éléments présentés par le promoteur soient volontairement manipulés pour tromper l’appréciation n’est pas acceptable.
Malheureusement, cet exemple n’est pas un cas isolé du dossier et c’est aussi à cause du comportement du promoteur que l’association dit non au projet.
D’ailleurs, les élus ont connaissance d’une partie de ces manipulations. Pourtant, une partie d’entre eux a choisi de fermer les yeux.
Cela n’est pas acceptable non plus.