[OUEST-FRANCE] Polémique au sujet de l’implantation d’un parc éolien

Article issu du Ouest-France du 4 juillet 2015.

Olivier De Lorgeril s'interroge sur l'impact du projet éolien
Olivier De Lorgeril s’interroge sur l’impact du projet éolien

Suite à l’évocation du projet du parc éolien sur les communes de Pleugueneuc et Meillac, Olivier de Lorgeril, propriétaire et gestionnaire du château et du parc zoologique de la Bourbansais, s’interroge sur l’impact négatif sur le paysage local, et notamment sur celui de La Bourbansais, qu’aurait l’implantation de structures de 145 m de hauteur.

« Ma position sur le projet est claire, s’il n’y a pas d’impact sur le site du château ? qui doit être préservé en tant que tel ainsi que sur mes activités touristiques, je ne m’opposerai pas », affirme le propriétaire et conseiller municipal de la commune.

Or, il déplore déjà le manque de concertation, « j’ai eu une rencontre avec les promoteurs du projet, qui devait être suivie de réunions de travail afin de déterminer la faisabilité de cette installation. Je n’ai eu aucun contact depuis avec la société KDE France. » Il rajoute : « J’ai également missionné un professionnel qui a mis en évidence l’aspect visuel désastreux de ces deux monstres sur le paysage et sur celui du château. »

Un site touristique et culturel

Olivier de Lorgeril s’inquiète des conséquences négatives d’une telle implantation au tant sur le plan environnemental, qu’économique pour le patrimoine historique. Il rappelle que son domaine est le premier site touristique et culturel du département. « Chaque année, c’est près de 140 000 visiteurs français et étrangers qui viennent ici. C’est le douzième château le plus visité de France d’après la dernière étude du magazine Challenges. Le zoo est une entreprise qui emploie 18 salariés et près de 40 en haute saison. »

De plus, « le château de la Bourbansais, ainsi que ses deux perspectives (sud et ouest) sont classés et protégés au titre des Monuments historiques depuis 1957 », rajoute-t-il.

Dernier point d’inquiétude, « il existe un vrai risque sur la faune endogène et exogène avec la création en 2002 d’un spectacle de rapaces unique en Bretagne qui met en scène, en vol libre, plus de 60 oiseaux rares et protégés qui survolent les environs sur plusieurs kilomètres. »

Olivier De Lorgeril assure avoir été contacté par de nombreux riverains, également très inquiets par le projet. Une association d’information et de défense est en train de s’organiser.