Cet article, issu du Ouest-France du 8 novembre ne concerne pas directement nos communes de Meillac et pleugueneuc.
Il nous semble cependant intéressant de le partager car il démontre que Quadran, la société qui doit exploiter le futur parc éolien de Meillac-Pleugueneuc est une société agressive qui n’a qu’un but, arriver à ses fins.
http://www.ouest-france.fr/bretagne/gael-35290/des-eoliennes-au-bran-ils-nen-veulent-pas-3828597
Pourtant, le projet est bel et bien toujours d’actualité. La société Quadran a déposé un recours contentieux devant le tribunal administratif de Rennes. « Ce sont des gens pugnaces, ils iront jusqu’au bout, prévient Philippe Fish. Nous aussi ! »
« Être solidaires »
Pour préparer leur contre-attaque, les opposants ont examiné plusieurs pistes. Denis Levrel, maire de Gaël, voudrait pouvoir convaincre les propriétaires, qui se sont engagés à mettre leur terrain à disposition pour l’implantation des éoliennes, de faire marche-arrière. « On pourrait les accompagner en cas de procédure. Pour moi, c’est la solution. Si Quadran n’a plus de terrain, il n’y a plus d’éoliennes… »
Une hypothèse qui suppose que les propriétaires renoncent à une « mane » financière promise par l’industriel… Qui suppose aussi de résister à « la pression très forte exercée par Quadran. Il faut que tout le monde soit solidaire, insiste l’élu. Il faut que chacun prenne conscience que c’est l’intérêt collectif qui prime sur l’intérêt individuel. »
Soutien au préfet
Philippe Fish estime aussi nécessaire de réaliser un mémoire de soutien au préfet. « On a en face de nous une société agressive. Il faut répondre de la même manière. » Quels arguments pour ce mémoire ? Philippe Fish évoque un projet de 55 éoliennes dans la région de Verdun. L’opérateur est aussi Quadran. « Le préfet a refusé cette implantation aux motifs de sa proximité avec plusieurs sites mémoriels. »
Autre motivation du refus : le risque de remettre en cause le classement de ces sites au patrimoine mondial de l’Unesco. « Nous avons des sites de mémoire… » « Quid du classement de notre région de contes et légendes au patrimoine immatériel ? » Enfin, l’atteinte à l’intérêt des sites sur le plan paysager est un argument partagé. « Ce sont des éléments que nous pouvons développer. » Reste maintenant à faire assez vite. Et à financer ces actions. « Il faut qu’on aille tous dans le même sens », insiste Denis Levrel.